On me pose souvent la question du rythme d’écriture. Voici la genèse du prochain roman, à paraître début octobre.
L’histoire a commencé début décembre 2015, quand je suis allé à une conférence en sécurité informatique (Botconf). Le soir, nous discutons avec l’ami Bertrand du rythme effréné de ces attaques et du jeu du chat et de la souris auquel se livrent les « cyber mafias » et les polices.
De retour, j’ai l’idée de rédiger des nouvelles sur ce monde de la cybersécurité, décrit (je trouve) de façon caricaturale dans les romans ou les séries télé. Le jeune hacker en capuche ou la jeune pirate punk avec tatouage et piercing : la réalité est bien plus subtile.
De décembre 2015 à mars 2016, j’écris une première version de ce recueil de nouvelles.
Puis j’arrête pour me consacrer à mon troisième roman, « la baleine thébaïde », qui doit sortir en janvier 2017. C’est la dernière ligne droite où il faut affiner l’histoire, le texte, le corriger avant l’impression en septembre.
Vers mai-juin 2016, je fais relire le texte à plusieurs personnes. Les nouvelles ne collent pas. Ça ressemble trop à un patchwork d’anecdotes.
L’été 2016, je profite de mes congés pour réfléchir à une histoire qui engloberait ces nouvelles. Un fil conducteur. (voir la photo qui résume la structure du livre).
De septembre à décembre 2016, la baleine thébaïde étant terminée, je travaille à transformer les histoires existantes en roman.
De janvier 2017 à juin, je ne touche plus au livre. Je le laisse reposer et travaille sur d’autres écrits.
En juin 2017, je le fais relire à mon éditeur, Alma.
Nous débutons alors une phase d’échanges sur les choses qui fonctionnent et les autres : de la trame narrative à des petits détails qui renforcent la crédibilité du récit.
De septembre à décembre, je travaille en pointillé dessus pour faire les corrections.
En janvier 2018, nous avons une histoire qui fonctionne. Nous commençons alors les différentes itérations de relecture/correction de la typo et mise en page.
Début mai 2018, nous choisissons enfin le titre (parmi une multitude impressionnante de propositions). Le BAT (Bon à tirer) est prêt : le livre peut-être imprimé. Les Services Presses seront ensuite envoyés aux journalistes/bloggueurs.
😀