Le Service Presse (SP) est un exercice excitant mais fastidieux.
Il s’agit de dédicacer et d’envoyer des exemplaires aux journalistes, libraires, bloggueurs avant la sortie du roman. L’idée est qu’ils le lisent afin d’être prêt à en parler (ou pas), le jour J (pour moi le 4 octobre 2018).

C’est aussi la première fois que l’on touche son livre. C’est un moment émouvant. On le parcourt, le tourne et retourne. Voici le dernier de la famille ! 🙂 On trinque alors au champagne avec Jean-Maurice et Catherine, mes 2 formidables éditeurs 🙂

Ensuite, commence un long marathon de dédicaces plus ou moins spirituelles en fonction de qui on destine le livre (je n’écris pas la même bafouille à un journaliste de France Culture que je ne connais pas, à un ami libraire avec qui j’ai pris une bière, ou à une bloggueuse que j’ai rencontré rapidement (ou pas) lors d’un salon).

Dans le cas de Habemus Piratam, j’ai signé environ 160 livres. La liste des destinataires et les enveloppes sont préparées par l’attachée de presse. C’est à la fois beaucoup … et pas assez. Car je sais que toutes les librairies ou les bloggueurs/bloggueuses que je connais ne recevront pas le roman. Je sais qu’il y aura de la frustration (« pourquoi pas moi ? »). Surtout quand on sait que 75% (90%?) des journalistes ne liront pas le livre… 😦

Ensuite, je reçois mes « exemplaires auteur », et là commence le dilemme du repêchage : après ma famille, mes amis proches, à qui envoyer les rares livres qu’il me reste ? … Heureusement, il sort le 4 octobre. Je pourrais alors en acheter pour l’offrir ! 🙂

PS : vous noterez le joli tampon fait sur mesure en bas à droite de la 1er image.