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Le blog de Pierre Raufast

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Archives de Catégorie: Anecdote

Remerciements

04 samedi Mar 2023

Posted by Pierre in Anecdote

≈ 1 Commentaire

Dans la postface de « La tragédie de l’orque », je remercie quelques personnes qui m’ont grandement aidé à rendre ce roman le plus crédible possible. Sur la photo ci-dessous (une soirée mémorable à la villa Dirac, dans la vallée de Chantebrie), sauriez-vous reconnaître : Julien Donini (physique des particules et cosmologie), Ludovic Bonhomme (physiologie moléculaire végétale) et Yann Cochard (cactophile averti) ? (indice : chacun a dans les mains un objet qui caractérise sa spécialité)
L’idée était d’inventer un nouvel univers (littéraire) le plus vraisemblable possible ; c’est ce que l’on appelle de la Hard-SF.

J’ai aussi contacté un vieil ami, Vincent Carboni, qui n’a pas pu se joindre à nous en février, car il était en vadrouille à Riga, en Lettonie. Vincent est un géologue, spécialisé dans les mines du monde entier où il a roulé sa bosse. En octobre 2022, il avait fait le voyage jusque dans la vallée de Chantebrie. Nous avions profité d’une accalmie pour monter sur les hauteurs de Rambarane.

Un grand merci à eux. Pour le tome 3, je recherche un xenolinguiste. Avis aux amateurs ! 🙂

Pourquoi écrire de la science-fiction ?

03 dimanche Juil 2022

Posted by Pierre in Anecdote, Evènement

≈ 2 Commentaires

J’ai décidé d’écrire une trilogie de science-fiction, et c’est un défi passionnant.

Comme beaucoup d’entre vous, j’ai un souvenir ému de mes lectures d’adolescent : Ray Bradbury, Jack Vance, Stanislas Lem, Frédéric Brown, Isaac Asimov et bien d’autres. Très tôt, ces lectures m’ont fait comprendre que science et littérature étaient les deux faces d’une même chose, que l’on nomme créativité, art, imagination ou beauté. Les histoires, comme les découvertes nous émerveillent, nous surprennent, nous interrogent, ou nous inquiètent.

La théorie raconte qu’il y a trois sources d’inspiration pour un écrivain. Son expérience personnelle (ce qu’il a vécu), ses connaissances (ce qu’il a lu et observé), et son imagination (ce qu’il a inventé). Le ratio entre ces trois sources varie en fonction que l’on écrive un roman autobiographique, un roman historique ou une pure fiction de fantasy.

J’ai trouvé dans la science-fiction un bon équilibre, presque 1/3, 1/3, 1/3. Le cadre m’oblige à inventer un nouvel univers (mon imagination), qui repose sur des bases scientifiques crédibles (mes connaissances), et dans lequel je projette mes valeurs et ce que j’ai appris de la vie (mon expérience).

Pour moi, un récit de science-fiction est une histoire dont le cadre spatio-temporel n’est pas celui du temps présent. Le reste ne change pas : la psychologie des personnages, la cohérence narrative, l’intensité dramatique des situations, les valeurs instillées par l’histoire.  

Avant de me plonger dans l’écriture de mon synopsis, j’ai beaucoup regardé de séries ou de films de SF. Beaucoup s’attachent à l’univers au détriment de l’histoire, comme si le décorum suffisait. Beaucoup rabâchent les mêmes dystopies apocalyptiques, comme si le futur était forcément pessimiste. Beaucoup se basent sur une vision stéréotypée de l’IA, bien souvent anthropomorphe et inquiétante.

Autant de contraintes que je me suis fixé : comment sortir de ces stéréotypes ? Comment sera le monde dans 200 ans ? Comment était-il il y a 200 ans ? Quels sont les invariants de l’humanité ? Quels seront nos défis ? (en plus des conséquences du dérèglement climatique)

La science et les faits sont têtus. Les limites des sciences physiques sont universelles. Je milite pour un retour à la hard-SF, sans déplacement plus vite que la vitesse de la lumière, y compris pour les ondes électromagnétiques (donc pas de communication instantanée), avec des vieux rafiots qui n’iront guère plus vite que ceux d’aujourd’hui.

En science, il n’y a rien (et il n’y aura rien) de magique, et c’est ce qui fait toute la noblesse et la tragédie de la condition humaine. Nous sommes seuls sur une toute petite planète, noyée dans l’infiniment grand, et prisonnier d’un univers physique aux lois immuables. Comment nous dépatouiller de cela ?

En vérité, parler de science-fiction revient à parler de l’humanité : de nos mythes passés et à venir. C’est un exercice passionnant et revigorant.

Le premier tome de la trilogie Baryonique, s’intitulera « La catastrophe de l’Orca ». À moins que nous changions le titre d’ici mars 2023, car le futur est rarement prévisible.

Dans cette aventure, je suis accompagné par David Meulemans, mon éditeur Aux Forges de Vulcain.

Les Embrouillaminis à La Grande Librairie

06 dimanche Juin 2021

Posted by Pierre in Anecdote, Evènement, Photos

≈ 12 Commentaires

Le mercredi 2 juin, j’ai eu le plaisir de parler des Embrouillaminis à La Grande Libraire sur France5 (émission animée par François Busnel). Avec moi sur le plateau, Laëtitia Colombani (Le Cerf Volant), Jean-Baptiste Andréa (Des diables et des saints) et Valérie Perrin (Trois). J’ai pu découvrir les coulisses de cette émission en direct ; une expérience très instructive et passionnante ! (à discuter de vive voix, hein ? ;-))

L’auteur maquillé et son éditeur ravi (David Meulemans)
La porte de la loge, mais quel stress ! 🙂

Runes de structures (2)

25 mardi Mai 2021

Posted by Pierre in Anecdote

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Nouvelle version, avec Les Embrouillaminis à jour 🙂

Ces runes représentent la structure narrative de mes romans. Par exemple dans la Variante chilienne, l’histoire centrale de Florin, Pascal et Margaux est ponctuée de souvenirs, comme « des arêtes de poisson ». La rune de la Baleine Thébaïde montre 3 récits de l’aventure sur l’Hirundo racontés par les 3 protagonistes (Richeville, Eduardo et Dmitri)(avec en blanc les ellipses temporelles), puis la convergence de l’histoire dans la seconde partie du roman où l’on retrouve nos 3 héros.

Le dernier né, Les embrouillaminis, est une structure non linéaire, où le lecteur choisit sa propre histoire grâce à des choix en fin de chaque chapitre.

Réfléchir à une nouvelle structure pour chaque nouveau roman fait partir du plaisir d’écrire et d’inventer, à chaque fois, de nouvelles façons de raconter des histoires 🙂

Atelier d’écriture en lycée pro

24 dimanche Jan 2021

Posted by Pierre in Anecdote, Evènement, Photos

≈ 2 Commentaires

J’ai fait deux ateliers d’écriture sur deux vendredis, au lycée professionnel Tony Garnier de Bron (69). Ce que j’aime dans cet exercice, c’est de montrer que tout le monde est capable d’écrire une histoire, car cela fait appel à notre imaginaire, outil universel. Les élèves de ces classes ne sont en général pas de gros lecteurs et ils arrivent avec méfiance. A partir d’une image, ils ont la journée pour imaginer et écrire une histoire, suivant un canevas en six étapes. Au début, ils tâtonnent, posent des questions scolaires : « ai-je le droit d’écrire ci ? d’inventer le nom d’une ville ? » et quand ils comprennent qu’il n’y a pas vraiment de règle, qu’ils n’ont qu’à laisser parler leur imagination, ils sont à fond…

Certains ont du mal à démarrer. Je leur dis « Regarde cette photo, ça te fait penser à quoi ? » Ils ont plein d’idées. OK. « Alors, comment raconterais-tu cette histoire à ton petit frère, ou ta petite soeur ?, là, comme ça, en parlant ? » Ils racontent, très à l’aise, leur histoire. « Et bien tu vois, tu n’as qu’à écrire ce que tu viens de dire, pour le style, on verra après ». Car ce qui compte, c’est l’histoire, leur projection, leur travail unique, leur création. Les textes sont forcément bons, originaux, amusants, parfois tristes ; on leur dit, et ces élèves, qui n’ont malheureusement pas toujours été encensés dans leurs études apprécient ces compliments mérités. Ils prennent confiance en eux, certains rédigent six, sept pages. D’autres ne prennent pas leur récré, une souhaite lire son texte à toute la classe. Un autre, très fier, demande que son prof relise chaque nouveau paragraphe.

À un moment, c’est le calme absolu. Une douzaine de gamins écrivent en silence au CDI. Je n’entends que le cliquetis des claviers. Nous nous regardons avec Gaëlle, la prof de Français et Laurence, la documentaliste. Je lance à la cantonade « vous êtes toujours aussi sage ? Mais de quoi se plaignent vos professeurs ? » Aussitôt, c’est un déclenchement de rires. « Ouais, M’sieur, on est toujours aussi tranquilles ! », « Non, M’sieur, mais là on kiffe notre texte… ».

Merci à Laurence L. et à Gaelle C. pour avoir pensé à ce projet et pour l’avoir mené jusqu’au bout, malgré les difficultés actuelles. Le genre de journée qui fait grandir tout le monde.

Habemus Piratam : ce qui est devenu vrai…

10 mardi Sep 2019

Posted by Pierre in Anecdote, Evènement

≈ 2 Commentaires

Habemus Piratam est un ouvrage de (presque) fiction. Ecrit en 2015-2016, il a été publié en octobre 2018. Pourtant, depuis son écriture, des histoires imaginées se sont réellement produites… Quand la réalité rejoint la fiction, cela donne ce TOP5 très étonnant :

Top 5. Les cabinets dentaires américains ciblés par des hackers (voir chapitre 9 : la dent)

TOP 4. Les hackers tentent de pirater le prochain manuscrit de Margaret Atwood, auteure à succès de La servante écarlate. (voir chapitre 6 : les portes du monastère).

TOP 3. Des hackers coupent l’électricité de Kiev, mais certainement pas pour mieux observer les étoiles ! 🙂 (voir chapitre 4 : le pic du Midi).

Top 2: des hackers russes inculpés pour avoir influé sur l’élection américaine (voir chapitre 12 : le botnet présidentiel)

Top 1: des cybercriminels compromettent la base de données notariale pour voler des appartements. (chapitre 14 : quelques mois plus tard).

30 ans plus tard…

29 samedi Juin 2019

Posted by Pierre in Anecdote

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Dans Habemus Piratam, je cite le nom de quelques pirates qui sévissaient sur Apple 2 du temps de mon adolescence (1980-1990). Ils « déplombaient » les jeux et les faisaient circuler gratuitement (sans internet : les disquettes passaient de main en main…). L’un d’entre-eux était « Godfather » (que je cite p37) :

A la sortie du roman, je l’ai retrouvé sur Facebook (la communauté Apple 2 reste encore très active, 30 ans plus tard) pour lui offrir un exemplaire dédicacé du livre.
La semaine dernière, nous nous sommes rencontrés à Paris et avons évoqué (la larme à l’oeil) nos souvenirs d’antan. Comment il avait commencé son activité, les potins du milieu, comment ses jeux, déplombés sur Paris, pouvaient-ils atteindre Martigues où j’habitais)… Jean-Philippe m’a dédicacé mon livre, à sa manière … j’adore. (Après 30 ans, il y a prescription pour ses méfaits informatiques 😉 )

C’est aussi ça la magie de l’écriture. Ecrire pour soi, écrire sur soi, faire des rencontres. J’aime.

Le livre papier, cet objet unique

07 dimanche Avr 2019

Posted by Pierre in Anecdote

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Les amoureux des livres savent que, contrairement aux livres électroniques, chaque livre papier est unique. Voyons ce qui les différencient.

L’édition : souvent en dernière page, vous trouverez la date d’impression, qui vous indique l’ « édition » vous avez :

Dans le cas du broché de la Variante chilienne (sortie août 2015), vous voyez ici les 3 dates :
– première impression : avril 2015.
– avant sa sortie, la mise en place et la demande des libraires est importante : l’éditeur lance une seconde impression en août 2015.
– l’éditeur surveille attentivement les ventes. En septembre, il décide d’anticiper les ventes de Noël et commande un troisième tirage.

L’impression : l’éditeur envoie à l’imprimeur la couleur exacte Pantone qu’il souhaite pour la tranche du livre. Malheureusement, il se peut que des aléas de production ne rendent pas fidèlement les teintes souhaitées. On voit un bon exemple sur les 3 éditions de La fractale des raviolis où les roses ne sont pas exactement les mêmes.

Le texte : les fautes d’orthographes sont la hantise des éditeurs (et des auteurs). Malheureusement, malgré le travail attentif des correcteurs, la première impression en contient toujours. Une fois signalées, l’éditeur va les corriger pour les éditions suivantes. Dans le cas de La variante chilienne, un ignoble « Argentine de Pinochet » (p214) était dans le tirage d’avril 2015. Celui d’août 2015 le corrigeait par « Chili de Pinochet »… mais celui de septembre 2015 reprenait l’erreur ! Pourquoi ? Une simple inattention lors de l’envoi du fichier à l’imprimeur (non, nos amis éditeurs n’utilisent pas SVN ou Github comme les informaticients ;-))
Les « pré-print » ou « service presse ». En fonction du planning des corrections, il est possible que l’éditeur envoie aux distributeurs, médias ou libraires des exemplaires non corrigés. Ce sont des exemplaires différents de la version finale (en général moins cher à imprimer). Cela se voit clairement sur la couverture de La variante chilienne (couverture blanche non texturée avec la mention épreuves non corrigées).

Les exemplaires médiathèques. Les couvertures sont en général plastifiées et ont un code à barre. C’est assez collector quand on arrive à en récupérer un (sans le voler ! 🙂

Les versions poches : elles aussi ont leurs différentes vies. Témoin la collection folio qui a changé vers 2016 leur identité visuelle.

Les dédicaces. C’est la personnalisation ultime de votre roman, possible lors des rencontres avec les auteurs sur les salons ou dans les librairies. Voici la page dédiée à mes plus belles dédicaces.

 

[Anecdote d’écriture] La première version de la variante chilienne

13 dimanche Jan 2019

Posted by Pierre in Anecdote, Non classé

≈ 2 Commentaires

Voici la première version du début de « La variante chilienne ». Vous constaterez qu’elle est bien différente de la version publiée (il y a eu une trentaine de versions intermédiaires). Dans ce premier jet, Margaux n’existait pas et c’était Pascal qui préparait les championnats du monde de pac-man.
Avec le recul, il est intéressant d’analyser les évolutions d’un roman au fur et à mesure de son écriture. Dans le style (ici, ça part dans tous les sens, trop d’idées condensées et pas d’effort particulier dans le style/orthographe) et dans la structure (ici, deux personnages principaux. L’histoire sera profondément remaniée avec l’introduction de Margaux (Mélody au début), à partir de la version 20).
En 2019, l’atelier d’écriture que nous organiserons avec bricabook sera probablement consacré à l’évolution d’un manuscrit. Comment ne pas se contenter du premier jet, comment et pourquoi le retravailler pour obtenir le meilleur.

C’est pendant cet été-là que je fis la connaissance de l’homme qui ramassait des cailloux.

La touffeur de la fin juin avait été difficilement supportable. Dans le salle des professeurs, la température atteignit les trente-trois degrés, ce qui alimenta jusqu’au dernier jour des conversations animées sur nos conditions de travail. Comme tous les ans, nous terminions le trimestre à genou, exténués par nos élèves surexcités par la chaleur et par l’approche des vacances. Le tourbillon frénétique de ces adolescents me paraissait de plus en plus incongru. J’oubliais peu à peu que j’avais été un des leurs et que leur ivresse printanière provenait de l’espérance excessive d’amours saisonniers.
À bientôt quarante-sept ans, j’enseignais la philosophie à des lycéens depuis près d’un quart de siècle : tâche aussi bien inutile que futile.
En début de carrière j’y croyais, comme tous les autres. Je pensais pouvoir planter des petites graines et leur faire comprendre deux ou trois choses : à défaut, tenter de les rendre plus heureux. Mais non. Rapidement, vient la routine, le cycle dévastateur des rentrées avec cette frustration de voir les quelques élèves brillants partir sans se retourner et voir débarquer des wagons d’analphabètes qui confondent Bertrand Russel et Russel Crowe. Pour se sortir de ce train-train aliénant, il faut se trouver un échappatoire, une nouvelle raison de vivre tangible, différente de nos idéaux de jeunes enseignants.

Certains élèvent des abeilles et font leur propre miel (qu’ils nous revendent fort cher en salle des professeurs), d’autres écrivent des romans qui ne seront jamais lus ou se lance dans le bénévolat pour satisfaire un besoin philanthropique.
La politique est un bon dérivatif : j’ai vu de nombreux conseillers municipaux emporter leurs copies à corriger à la mairie. Une collègue physicienne est quatrième dan d’aïkido et responsable régional de la fédération. Son mari, professeur de latin, joue tous les soirs dans un piano bar. Selon les rumeurs, il parait qu’un agrégé de biologie organisait des courses illicites de blattes et levait des paris dans le quartier nord de la ville. Du jour au lendemain, il disparut : certains pensent qu’il a fait fortune et coule des jours heureux en Thaïlande, d’autres prétendent qu’il fut la victime d’une sale affaire.
Chaque enseignant devrait avoir son violon d’Ingres.

Moi, Pascal Papadacci, normalien et agrégé de philosophie, j’ai aussi ma marotte.
Pendant mes deux mois d’été, je loue une maison à la campagne. Je cherche le plus petit village, le plus éloigné des axes touristiques. Je ne tolère que la compagnie des vaches, et des arbres la journée, et des grillons la nuit.
Je ne suis pourtant pas un sauvage. Je suis normalement introverti pour un normalien. C’est que ma passion exige une préparation mentale et physique incompatible avec la compagnie des hommes (ou des femmes) : mes journées débutent à six heures très exactemen. Je m’astreins à suivre un programme strict qui ne supporte aucune perturbation. C’est ce que mon ex-femme n’a jamais accepté, quoiqu’en dise son avocat.

Je joue à Pac-Man comme un professionnel.

– L’homme qui ramassait des cailloux, août 2013.

Genèse d’un roman

06 dimanche Mai 2018

Posted by Pierre in Anecdote

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On me pose souvent la question du rythme d’écriture. Voici la genèse du prochain roman, à paraître début octobre.

L’histoire a commencé début décembre 2015, quand je suis allé à une conférence en sécurité informatique (Botconf). Le soir, nous discutons avec l’ami Bertrand du rythme effréné de ces attaques et du jeu du chat et de la souris auquel se livrent les « cyber mafias » et les polices.
De retour, j’ai l’idée de rédiger des nouvelles sur ce monde de la cybersécurité, décrit (je trouve) de façon caricaturale dans les romans ou les séries télé. Le jeune hacker en capuche ou la jeune pirate punk avec tatouage et piercing : la réalité est bien plus subtile.

De décembre 2015 à mars 2016, j’écris une première version de ce recueil de nouvelles.
Puis j’arrête pour me consacrer à mon troisième roman, « la baleine thébaïde », qui doit sortir en janvier 2017. C’est la dernière ligne droite où il faut affiner l’histoire, le texte, le corriger avant l’impression en septembre.

Vers mai-juin 2016, je fais relire le texte à plusieurs personnes. Les nouvelles ne collent pas. Ça ressemble trop à un patchwork d’anecdotes.
L’été 2016, je profite de mes congés pour réfléchir à une histoire qui engloberait ces nouvelles. Un fil conducteur. (voir la photo qui résume la structure du livre).
De septembre à décembre 2016, la baleine thébaïde étant terminée, je travaille à transformer les histoires existantes en roman.
De janvier 2017 à juin, je ne touche plus au livre. Je le laisse reposer et travaille sur d’autres écrits.

En juin 2017, je le fais relire à mon éditeur, Alma.
Nous débutons alors une phase d’échanges sur les choses qui fonctionnent et les autres : de la trame narrative à des petits détails qui renforcent la crédibilité du récit.
De septembre à décembre, je travaille en pointillé dessus pour faire les corrections.
En janvier 2018, nous avons une histoire qui fonctionne. Nous commençons alors les différentes itérations de relecture/correction de la typo et mise en page.
Début mai 2018, nous choisissons enfin le titre (parmi une multitude impressionnante de propositions). Le BAT (Bon à tirer) est prêt : le livre peut-être imprimé. Les Services Presses seront ensuite envoyés aux journalistes/bloggueurs.
😀

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Sortie du prochain roman

Premier tome de la trilogie SF3 mars 2023
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