Retrouvez dès aujourd’hui « La tragédie de l’orque », premier tome de la trilogie baryonique. Dans toutes les bonnes librairies 🙂
N’hésitez pas aussi à lire les articles associés à ce roman de science-fiction.
03 vendredi Mar 2023
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N’hésitez pas aussi à lire les articles associés à ce roman de science-fiction.
03 dimanche Juil 2022
J’ai décidé d’écrire une trilogie de science-fiction, et c’est un défi passionnant.
Comme beaucoup d’entre vous, j’ai un souvenir ému de mes lectures d’adolescent : Ray Bradbury, Jack Vance, Stanislas Lem, Frédéric Brown, Isaac Asimov et bien d’autres. Très tôt, ces lectures m’ont fait comprendre que science et littérature étaient les deux faces d’une même chose, que l’on nomme créativité, art, imagination ou beauté. Les histoires, comme les découvertes nous émerveillent, nous surprennent, nous interrogent, ou nous inquiètent.
La théorie raconte qu’il y a trois sources d’inspiration pour un écrivain. Son expérience personnelle (ce qu’il a vécu), ses connaissances (ce qu’il a lu et observé), et son imagination (ce qu’il a inventé). Le ratio entre ces trois sources varie en fonction que l’on écrive un roman autobiographique, un roman historique ou une pure fiction de fantasy.
J’ai trouvé dans la science-fiction un bon équilibre, presque 1/3, 1/3, 1/3. Le cadre m’oblige à inventer un nouvel univers (mon imagination), qui repose sur des bases scientifiques crédibles (mes connaissances), et dans lequel je projette mes valeurs et ce que j’ai appris de la vie (mon expérience).
Pour moi, un récit de science-fiction est une histoire dont le cadre spatio-temporel n’est pas celui du temps présent. Le reste ne change pas : la psychologie des personnages, la cohérence narrative, l’intensité dramatique des situations, les valeurs instillées par l’histoire.
Avant de me plonger dans l’écriture de mon synopsis, j’ai beaucoup regardé de séries ou de films de SF. Beaucoup s’attachent à l’univers au détriment de l’histoire, comme si le décorum suffisait. Beaucoup rabâchent les mêmes dystopies apocalyptiques, comme si le futur était forcément pessimiste. Beaucoup se basent sur une vision stéréotypée de l’IA, bien souvent anthropomorphe et inquiétante.
Autant de contraintes que je me suis fixé : comment sortir de ces stéréotypes ? Comment sera le monde dans 200 ans ? Comment était-il il y a 200 ans ? Quels sont les invariants de l’humanité ? Quels seront nos défis ? (en plus des conséquences du dérèglement climatique)
La science et les faits sont têtus. Les limites des sciences physiques sont universelles. Je milite pour un retour à la hard-SF, sans déplacement plus vite que la vitesse de la lumière, y compris pour les ondes électromagnétiques (donc pas de communication instantanée), avec des vieux rafiots qui n’iront guère plus vite que ceux d’aujourd’hui.
En science, il n’y a rien (et il n’y aura rien) de magique, et c’est ce qui fait toute la noblesse et la tragédie de la condition humaine. Nous sommes seuls sur une toute petite planète, noyée dans l’infiniment grand, et prisonnier d’un univers physique aux lois immuables. Comment nous dépatouiller de cela ?
En vérité, parler de science-fiction revient à parler de l’humanité : de nos mythes passés et à venir. C’est un exercice passionnant et revigorant.
Le premier tome de la trilogie Baryonique, s’intitulera « La catastrophe de l’Orca ». À moins que nous changions le titre d’ici mars 2023, car le futur est rarement prévisible.
Dans cette aventure, je suis accompagné par David Meulemans, mon éditeur Aux Forges de Vulcain.
06 dimanche Juin 2021
Le mercredi 2 juin, j’ai eu le plaisir de parler des Embrouillaminis à La Grande Libraire sur France5 (émission animée par François Busnel). Avec moi sur le plateau, Laëtitia Colombani (Le Cerf Volant), Jean-Baptiste Andréa (Des diables et des saints) et Valérie Perrin (Trois). J’ai pu découvrir les coulisses de cette émission en direct ; une expérience très instructive et passionnante ! (à discuter de vive voix, hein ? ;-))
02 vendredi Avr 2021
J’aime beaucoup les Embrouillaminis. C’est un sujet qui me taraude depuis des années : que deviennent toutes les histoires, ces variantes avortées qui ne terminent pas dans un roman ? C’est injuste car certaines sont méritoires. Pourquoi n’ont-elles pas la chance d’être lues ? Pourquoi le lecteur doit se limiter à la lecture de la seule histoire survivante ? Qui nous dit que l’auteur a fait le bon choix ? Et si une lectrice avait préféré une autre fin ?
José-Luis Borges parlait d’une bibliothèque infinie dans laquelle se trouveraient toutes les histoires du monde. Ici, je vous propose un roman labyrinthique où Lorenzo quitte sa chère vallée de Chantebrie pour découvrir le vaste monde. Ou pas.
Sortie Aux Forges de Vulcain le 21 mai 2021.
24 dimanche Jan 2021
J’ai fait deux ateliers d’écriture sur deux vendredis, au lycée professionnel Tony Garnier de Bron (69). Ce que j’aime dans cet exercice, c’est de montrer que tout le monde est capable d’écrire une histoire, car cela fait appel à notre imaginaire, outil universel. Les élèves de ces classes ne sont en général pas de gros lecteurs et ils arrivent avec méfiance. A partir d’une image, ils ont la journée pour imaginer et écrire une histoire, suivant un canevas en six étapes. Au début, ils tâtonnent, posent des questions scolaires : « ai-je le droit d’écrire ci ? d’inventer le nom d’une ville ? » et quand ils comprennent qu’il n’y a pas vraiment de règle, qu’ils n’ont qu’à laisser parler leur imagination, ils sont à fond…
Certains ont du mal à démarrer. Je leur dis « Regarde cette photo, ça te fait penser à quoi ? » Ils ont plein d’idées. OK. « Alors, comment raconterais-tu cette histoire à ton petit frère, ou ta petite soeur ?, là, comme ça, en parlant ? » Ils racontent, très à l’aise, leur histoire. « Et bien tu vois, tu n’as qu’à écrire ce que tu viens de dire, pour le style, on verra après ». Car ce qui compte, c’est l’histoire, leur projection, leur travail unique, leur création. Les textes sont forcément bons, originaux, amusants, parfois tristes ; on leur dit, et ces élèves, qui n’ont malheureusement pas toujours été encensés dans leurs études apprécient ces compliments mérités. Ils prennent confiance en eux, certains rédigent six, sept pages. D’autres ne prennent pas leur récré, une souhaite lire son texte à toute la classe. Un autre, très fier, demande que son prof relise chaque nouveau paragraphe.
À un moment, c’est le calme absolu. Une douzaine de gamins écrivent en silence au CDI. Je n’entends que le cliquetis des claviers. Nous nous regardons avec Gaëlle, la prof de Français et Laurence, la documentaliste. Je lance à la cantonade « vous êtes toujours aussi sage ? Mais de quoi se plaignent vos professeurs ? » Aussitôt, c’est un déclenchement de rires. « Ouais, M’sieur, on est toujours aussi tranquilles ! », « Non, M’sieur, mais là on kiffe notre texte… ».
Merci à Laurence L. et à Gaelle C. pour avoir pensé à ce projet et pour l’avoir mené jusqu’au bout, malgré les difficultés actuelles. Le genre de journée qui fait grandir tout le monde.
08 dimanche Mar 2020
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in05 dimanche Jan 2020
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in16 samedi Nov 2019
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in10 mardi Sep 2019
Habemus Piratam est un ouvrage de (presque) fiction. Ecrit en 2015-2016, il a été publié en octobre 2018. Pourtant, depuis son écriture, des histoires imaginées se sont réellement produites… Quand la réalité rejoint la fiction, cela donne ce TOP5 très étonnant :
Top 5. Les cabinets dentaires américains ciblés par des hackers (voir chapitre 9 : la dent)
TOP 4. Les hackers tentent de pirater le prochain manuscrit de Margaret Atwood, auteure à succès de La servante écarlate. (voir chapitre 6 : les portes du monastère).
TOP 3. Des hackers coupent l’électricité de Kiev, mais certainement pas pour mieux observer les étoiles ! 🙂 (voir chapitre 4 : le pic du Midi).
Top 2: des hackers russes inculpés pour avoir influé sur l’élection américaine (voir chapitre 12 : le botnet présidentiel)
Top 1: des cybercriminels compromettent la base de données notariale pour voler des appartements. (chapitre 14 : quelques mois plus tard).
30 samedi Mar 2019
Les élèves de seconde des lycées Albert Londres et Valery Larbaud (Cusset dans l’Allier) ont travaillé toute l’année sur la Fractale des raviolis. Les enseignants ont organisé un concours de nouvelles de récits enchassés « à la mode Raufast ». Jeudi dernier, je les ai rencontrés et nous avons discuté du métier d’écrivain, du roman et de leurs nouvelles. Voilà une photo des 6 lauréats. Bravo à eux !
Les secondes cuisine/hôtellerie avaient préparé de délicieuses pâtisseries. Je suis reparti avec plein de petits mots, une boite de raviolis « spéciale » et … de jolis souvenirs ! Merci !
Le vendredi, j’ai rencontré des élèves de seconde du lycée St Thérèse les cordeliers à Montferrand (63). Ils avaient tous préparé des supers carnets de lecture sur « La Variante Chilienne ». Ils ont posé plein de questions. Merci aux professeurs de français et aux documentalistes pour leur passion et l’excellent travail qu’ils font avec leurs élèves #respect …